Le travail de transformation de la matière a débuté, pour Marièle GISSINGER, dans le monde de l’architecture où il s’agissait de faire du vide avec du plein (briques) afin d’abriter des espaces de vie pour l’humain. Très vite elle a éprouvé le besoin de toucher la matière, de cerner ses créations de ses mains, d’effleurer le processus de création. C’est vers l’écoute du murmure de la terre qu’elle s’est tournée, une matière présente de tout temps durant son enfance. Après quelques ateliers de modelage sur Paris, elle oscille entre son métier et sa passion tout en continuant à se former en autodidacte. Elle poursuit aussi sa formation par un Master II en art-thérapie à l’université Paris-Descartes qui lui permet de questionner le lien entre la matière et l’humain. Aujourd’hui, en cours d’installation en tant que créatrice et à travers la matière visible et palpable, l’argile, et tout particulièrement la porcelaine, elle questionne notre source de vie fragile et précieuse…

Travaillées à différentes échelles, les différentes matières telles la porcelaine, le grès, l’argile, sont déclinées en sculptures, en souffles d’argile, en souffles de porcelaine, qui questionnent l’intériorité de l’être. Et aussi, déclinées en objets usuels, en bijoux de porcelaine, qui sont en lien avec la symbolique du vivant.
De même, l’atelier propose un travail sur commandes. Des bustes d’après photos, des œuvres pour des entreprises, ou des interventions lors de leurs séminaires pour la création d’œuvres collectives. Comme chaque être est unique, c’est une recherche d’unicité, de travailler la matière le plus possible en pièces uniques, en instants de vie.
De plus, Marièle GISSINGER propose des ateliers de modelage en groupe : à travers la terre pour travailler sa terre intérieure.
 

2019 1er prix de sculpture Salon « l’Art au cœur de l’Europe » Illzach (68)

2010 Prix Sélection du Jury Salon International de Vittel (88)