Présentation de l’atelier
Après 2 ans de formation à la FREMAA, 5 ans de service à l’Écomusée d’Alsace et un CAP Ferronnerie d’Art en candidat libre, Simon LUQUET se lance dans la création d’un atelier dès 2018 avec Soumia, qui elle a fait sa carrière dans les services aux entreprises.
En effet LA MAISON LUQUET est une aventure qui a commencé à deux : Soumia au développement de projets et Simon au feu. L'atelier, lui, a été financé en partie par une levée de fonds à succès sur kisskissbankbank.
Aujourd’hui leur atelier de forge, dédié plus particulièrement à la taillanderie, se niche au pied des Vosges, dans le centre historique de Munster. C’est avec leur cœur et leurs tripes, portés par leurs familles et une communauté d’amis, qu'ils se consacrent à un métier qui les passionne.
Que ce soit dans leur maison où ils reçoivent volontiers les artisans et les stagiaires ou dans leur atelier, tout est fait pour favoriser les rencontres et le partage. Ils tentent de redonner ses titres de noblesse au fait main et au sur-mesure dans la taillanderie. La restauration d’outils anciens fait l'objet de recherches historiques et scientifiques.
Ils sont convaincus que la taillanderie a sa place dans l’économie circulaire et les enjeux actuels. Et parce que la transmission et l’expérience humaine sont les clefs de voûte d’un artisanat qui vie et perdure, La Maison Luquet retisse du lien avec les artisans qui utilisent les outils à la main et avec le grand public.
La Maison Luquet aspire à créer un espace de coworking, un lieu de partage, d’émulation, de transmission et d'intelligence collective.
Les productions de l'atelier
Outils et produits forgés à la main.
Dans le respect du cahier des charge d’utilisation de chaque outil : traitements thermiques dédiés, mises en aciers spéciaux…
Soudure à chaud, techniques de fabrication qui respectent le process original : à douille, percé, replié, à chaude portée… en utilisant des aciers anciens ou recyclés, l’atelier propose un service rare de réparations d’outils ancien, historiques ou à dimension muséale : recharge, retrempe, emmanchage…
La technique est enrichie par des échanges avec des taillandiers du monde entier, pour la fabrication et la réédition d’outils pour les artisans à la main.
La méthode s’appuie sur des recherches scientifiques et techniques, la mise en œuvre de transmission par des ateliers d’intelligence collectives (inter disciplinaires), la médiation et l’organisation d’actions socio-économiques (ramassage d’outils, collaboration avec Parc des ballons des Vosges, Haut-Koenigsbourg…), stages pour les particuliers, les scolaires.
