Présentation de l’atelier
L'atelier Dayãa Maroquinerie est né d'un besoin de liberté mais surtout de belles opportunités que la vie a offert à Clémence GUILLEAU. En 2017, de retour de voyage et désireuse de se former à un métier manuel, elle rentre, un peu par hasard, en formation d'Artisan Créateur en Maroquinerie à Cholet (49). Elle y découvre une matière, des techniques et tombe sous le charme de ce savoir-faire. La formation terminée elle croise sur sa route un cordonnier qui se sépare de ses machines, de son cuir et bien plus encore...
Le besoin de voyage et l'appel vers de nouveaux horizons lui font installer son atelier de maroquinerie dans un camion. C'est ainsi qu'elle part pendant 4 ans sur les routes de France entre maroquinerie et travail saisonnier. Elle expérimente alors son métier pour son plaisir et celui de son entourage. Petit à petit, le travail du cuir devient une évidence et en 2021, le besoin de s'enraciner et de vivre du cuir se fait ressentir. Une opportunité s'offre à elle dans ce magnifique lieu qu'est la citadelle de Montmédy, en Meuse. De la sorte, machines, fils et aiguilles prennent place dans un atelier-boutique où les visiteurs peuvent la voir travailler, sentir l'odeur du cuir, toucher la matière, découvrir le son des outils...
Les productions de l'atelier
L'atelier Dayãa Maroquinerie marie exigence et savoir-faire avec un large panel de couleurs pour confectionner des créations uniques et originales. Du dessin au patronage, de la coupe à la couture, de la mise en forme au bichonnage, Clémence GUILLEAU conçoit et fabrique des sacs et accessoires en cuir. Elle propose autant des objets de la vie quotidienne (portefeuilles, porte-monnaie, ceintures …) que des créations sur-mesure où les besoins de l'individu sont au cœur du projet (ceintures de travail, étui de rangement, tablier...).
Sensible à la provenance de ses cuirs, elle est en perpétuelle recherche pour être la plus cohérente possible. Actuellement, ses cuirs proviennent d'une part de la tannerie Radermecker à Tournai en Blegique et l'autre part de cuirs déclassés que l'industrie du luxe met au rebut. Depuis fin 2023, elle travaille également du cuir de chèvre local tanné avec une méthode ancestrale.
