Marion BUI a appris la vannerie traditionnelle à l'Ecole Nationale d'Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot (52). En effet, Après 10 ans de vadrouille dans le monde, Marion BUI a ressenti le besoin de trouver du sens dans ce qu’elle faisait, et c'est finalement un hasard qui l'a porté jusqu'à la vannerie et un apprentissage du métier à l'Ecole Nationale d'Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot (52). Très vite, elle sait qu’au-delà de la vannerie traditionnelle, c'est l'osier et les techniques de tressage qu’elle a envie d'explorer. Elle poursuit donc sa formation avec une année de formation concepteur-créateur au CERFAV, explorant un peu plus les dimensions artistiques et créatives de son travail. Ses inspirations sont issues de la nature, des formes organiques, mais aussi de l'impermanence et l'interdépendance des choses. Elle aime le fait d'être guidée par le matériau dans son travail, de ne pas complètement le contraindre, et ce dans le but de se faire surprendre, un peu comme lors d'un voyage en stop ou d'une randonnée sans carte.

Marion BUI privilégie la création et ne travaille pas sur commande, sauf si la liberté est assez grande pour qu’elle se sente à l'aise. Elle propose également des paniers utilitaires, vases, corbeilles, sculpture, luminaires, etc. La liste des produits proposés est longue et variée puisque le voyage s'effectue pour elle maintenant depuis l'atelier.
Si elle utilise majoritairement de l'osier, parfois, elle se laisse aller à ses trouvailles en forêt et inclue dans ses tressages de la clématite, des morceaux de branche, du genêt. D'autres fois c'est ce qui est autour d’elle : corde de chanvre, fil de fer et des techniques qu’elle détourne pour 'explorer les formes de la vannerie traditionnelle, qu'elle soit française, espagnole, ou encore méditerranéenne